Communications

Quentin Chancé du WP2 Phyt'Info a été intervenant à la conférence de presse d'IFOAM Organics Europe (International Federation of Organic Agriculture Movements) le mardi 23 janvier sur la directive Green Claims de la Commission Européenne.

Lors de son intervention, il a présenté les résultats du collectif de recherche CESAIe sur les enjeux de l'évaluation environnementale, notamment le problème de l'approche réductionniste du PEF (vs approche systémique des sciences agronomiques et écologiques). Il a notamment expliqué les risques de greenwashing dans le cas de l'inscription du PEF (Product Environmental Footprint) comme méthode de référence pour noter l'impact des produits du secteur agroalimentaire.

Dans le cadre des travaux menés sur les labels et la valorisation de la réduction des produits phytosanitaires, une étude spécifique sur l'Affichage environnemental a été menée au sein du WP2.

Quentin CHANCE, membre du CESIAe (Comité d'Expertise Scientifique Interdisciplinaire sur l'Affichage Environnemental) a contribué à la coordination de ce collectif et à la rédaction du rapport au gouvernement.

Merci à l'ensemble du collectif pour ce travail !

Dans l’esprit des sciences participatives, les travaux réalisés pour le projet NA’Stras ont fait l’objet de partages et diffusions hors du territoire Alsacien via les réseaux de nos partenaires.

Par le biais de Bio en Grand Est, un dialogue a été noué avec le réseau GAB-FRAB Bretagne (groupements d’agriculteurs biologiques) au sujet du site numérique Bonplanbio dont GAB-FRAB Bretagne détient la coordination technique. Dans le cadre du projet NA’Stras, nous avons travaillé sur l’expérience utilisateur du site Bonplanbio (en organisant des focus groups d’expérimentation de l’outil et d’explicitation par les utilisateurs des comportements observés) et avons donc pu proposer une restitution de nos résultats. Les échanges avec l’équipe de GAB-FRAB ont été fructueux et des pistes d’améliorations du dispositif numérique ont été retenues.

Par le biais des acteurs du Projet Alimentaire territorial (PAT) de l’Eurométropole de Strasbourg, un échange a été établi avec le PAT du Grand Clermont et du Parc Livradois-Forez. Le sujet qui nous rapproche est relatif aux modes de distribution des produits locaux, particuliérement dans la grande distribution. Nous avons eu l’avantage de communiquer sur les premiers résultats d’une étude en cours de finalisation pour le projet NA’Stras.

Nous remercions l’ensemble des interlocuteurs pour la qualité et l’intérét des échanges touchant aux initiatives déployées sur les différents territoires.

Quentin CHANCE travaillant dans le WP2-Phyt'Info a participé à la 7ème conférence de l'Interdisciplinary Market Studies Workshop à Edinburgh ! Plus d'informations sur cet évènement ici : https://www.imsw2023.business-school.ed.ac.uk

Les premiers résultats concernant la filière pomme en France et les verrouillages économiques de la réduction des pesicides ont pu être discutés avec la communauté des Market Studies.

Vendredi 10 février 2023 était organisé à l’Amphithéâtre du Collège Doctoral Européen (Campus Esplanade/Strasbourg) et parallèlement en ligne, le colloque de clôture du programme NA'Stras. 

Cette journée a permis aux deux chercheurs post-doctorants, Jan Smolinski et Quentin Chance, d'exposer les résultats de 18 mois d'études empiriques ciblant les dispositifs et acteurs du numérique, les producteurs et magasins de producteurs et consommateurs du Bas-Rhin impliqués dans les circuit-courts.

Elle fut également l'occasion de commentaires riches des partenaires exposant surtout comment leur implication dans ce projet de sciences participatives fut motivée, et de collègues en droit, science politique, sociologie et sciences de gestion. Ces regards interdisciplinaires et transdisciplinaires se sont parfaitement bien imbriqués et ont permis de dégager des tendances communes.

Pour reprendre les termes de Ronan Le Velly, il ne faut ni sur-estimer, ni sous-estimer le pouvoir du numérique dans l'accès à une alimentation saine et locale.  Il semble que le numérique ait surtout une carte à jouer dans la mise en relation des acteurs et dans la participation citoyenne, une telle démocratie alimentaire à l'échelle locale restant à construire!